Bénédicte Peyrol est députée LREM de Vichy. Peut-être ne le
saviez-vous pas ? Pourtant, ce n’est pas faute, pour La Montagne, de nous
le rappeler très souvent !
Dans un article du 24 novembre 2020, le journaliste se
préoccupe des contraintes de notre députée pour le travail parlementaire en
période de confinement : à Paris la moitié de la semaine (heureusement une
semaine sur deux), « beaucoup d’échanges téléphoniques, de
visioconférences aussi ». Pauvrette, tout cela pour seulement 7185,60 euros
brut par mois.
Mais le journaliste est bien obligé de parler un peu de la
vie réelle et notamment de la loi « dite de sécurité globale ». Très
perspicace, il sent de l’électricité dans l’air et demande à la députée si elle
ressent la même chose. Oui, bien sûr, elle sent « vraiment une colère
terrible ».
A-t-elle rencontré des chômeurs, des intérimaires, des
personnes en réelle difficulté ? Non, elle ne peut pas, alors que les
français sont confinés, s’offrir le luxe d’aller sur le terrain. Elle a donc rencontré
un chef d’entreprise. Imaginez-vous qu’avec les règles sanitaires en vigueur, il
peut vendre un tournevis mais pas une visseuse électrique. C’est « hallucinant »
nous dit-elle ; elle a aussitôt écrit à Bruno Lemaire.
Quant à l’hôpital de Vichy, elle a promis, il y a presque un
mois, d’y aller « prochainement ».
Heureusement, le journaliste a de l’humour (involontaire ?)
et le coronavirus n’est pas absent. Bénédicte Peyrol échange « avec TOUX
ceux qui la sollicitent » écrit-il. J’espère que, pour la TOUX, c’est dans
son coude.
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