La science, la raison,
ne sont pas à la fête. Tout circule sur les réseaux sociaux : des
connaissances, des hypothèses, des âneries (beaucoup). On compare une épidémie EN
COURS avec des épidémies terminées, on compare une épidémie CONTAGIEUSE avec le
cancer ou les maladies cardiaques.
Il est vrai que nous
sommes confrontés à des réalités assez étonnantes. Dans les pays occidentaux « développés »,
on dénombre, selon les pays, de 125 à plus de 700 morts de la COVID 19 par million d’habitants. Beaucoup
moins en Asie. Même si aucune règle n’a été fixée pour comptabiliser les
victimes, il est certain que ces différences sont surprenantes et devront être
expliquées.
En attendant, le parti
communiste joue pleinement son rôle en dénonçant les politiques d’économies au
détriment de la santé, de l’hôpital en particulier. Cette réalité est ancienne,
mais le premier confinement n’a pas servi de leçon, ni pour l’école, ni pour le
système de soins, ni pour la sécurisation de l’emploi. Une tout autre politique
est indispensable. Les partis politiques, les syndicats, les associations peuvent l'imposer.
Dans l’immédiat, les
communistes privilégient la santé des françaises et des français. Face à
l'explosion du nombre de patients admis à l'hôpital et dans les services de
réanimation, face au nombre de décès et de drames familiaux, la protection de la
santé des Français est plus que jamais une priorité. La situation de tension au
sein de l'hôpital public, la détresse des personnels soignants confrontés à
l'afflux constants de nouveaux patients, imposent de prendre toutes les mesures
nécessaires pour enrayer la progression exponentielle de l'épidémie.
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