Le quinquennat, récent, le scrutin uninominal à deux
tours, plus ancien, ont discrédité l’Assemblée Nationale et le pouvoir
législatif. La « majorité » à l’Assemblée n’a plus rien à voir avec
une représentation des françaises et des français. C’est encore plus évident
quand l’abstention est importante.
Les députés MACRON, entrés en masse dans le sillage du
Président de la République, ont décidé d’exister. Ils ont élaboré une
proposition de loi, c’est-à-dire une loi d’initiative parlementaire.
Mais celles et ceux qu’on appelle les députés Playmobil (on
disait « godillots », du temps du général de Gaulle) ne sont
apparemment même pas capables de s’improviser législateurs. Le Président de la
République, le Premier Ministre, ne savent plus que faire de cette proposition
de loi qui ne plaît qu’à Monsieur Darmanin, à Madame Le Pen et à une fraction
un peu nauséabonde de la police. Même François-Xavier Bellamy, dans Le Figaro,
critique une loi "aussi
superflue pour la protection des forces de l’ordre que nuisible à la liberté de
la presse" !
Il y a quatre jours @B_Peyrol tweetait "Pourquoi je
voterai pour la proposition de loi sécurité globale, et son article 24".
Depuis, en plein désarroi, elle retweete les déclarations des uns et des
autres, déclarations souvent contradictoires. Et, bien sûr, elle se cache
derrière Francis Chouat pour dire que c’est de la faute "des ultras gauche
&droite".
Lamentable.
Samedi 28 novembre, au cours d’une manifestation
caractérisée par la jeunesse des organisateurs et des participants, 350
vichyssois(es) ont demandé le retrait de la loi de sécurité globale.
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