jeudi 23 juin 2022

Discours du Président Macron, 22 juin 2022

Extrait numéro UN 

"Le 24 avril, vous m’avez renouvelé votre confiance en m’élisant Président de la République.  Vous l'avez fait sur le fondement d’un projet clair, et en me donnant une légitimité claire."

Oui et non...

Dans notre démocratie, bien malade de l'abstention, Emmanuel Macron a été élu conformément à la Constitution, même s'il n'a été élu que par un faible pourcentage d'électeurs inscrits. A-t-il était élu par défaut, contre Marine Le Pen ? A-t-il était élu parce qu'il a été jugé plus apte que ses deux principaux concurrents à être Chef d'Etat ? Au fond peu importe.

Mais il n'a pas été élu pour son projet, pour le très peu de son projet qu'il a exposé lors des campagnes présidentielle et législative. Le résultat des élections législatives le prouve suffisamment.

Extrait numéro DEUX

" [...] un projet d'indépendance pour notre pays, la France et dans notre Europe  que nous devons rendre plus forte, qui passe par une défense forte et ambitieuse, une recherche  d'excellence, une industrie et une agriculture plus puissantes par des investissements d’avenir,  un projet de progrès sociaux, en particulier pour notre école et notre santé qu'il faut refonder,  sur lesquels nous devons réinvestir, un projet de progrès écologique par une planification et des  investissements assumés. Un projet de sécurité et de justice, mais aussi un projet responsable,  c'est-à-dire crédible et financé. [...] Tous ces progrès ne sauraient-être financés ni par plus d'impôts, ni par plus  de dette budgétaire et écologique."

Sachons lire entre les lignes...

La majorité présidentielle a été désavouée, sévèrement, malgré le mode de scrutin. Le Président va devoir répondre à cette attente, sauf à prendre le risque d'un mouvement social d'ampleur. Mais il prévient : il n'y aura pas d'impôt (c'est-à-dire pas d'impôts pour les entreprises, Roux de Bezieux a été clair lors de chacune de ses interventions).

Ceci signifie que les mesures prises, pour essayer d'éteindre l'incendie qui couve, vont être financées par les travailleurs eux-mêmes.

Soyons réalistes et préparons nous au pire. Non, la réforme des retraites n'est pas enterrée, non les économies sur la santé ne sont pas oubliées, non la casse des services publics n'est pas terminée.

Certes, on peut donner "du pouvoir d'achat" par l'exonération de l'impôts et des charges sur les heures supplémentaires et sur quelques primes ou sur la fameuse augmentation du "salaire net". La majorité présidentielle, la droite, l'extrême droite et, malheureusement, une partie de la gauche s'en accommoderont.

Mais attention, si l'absence de charges salariales correspond à une augmentation immédiate du pouvoir d'achat pour ceux qui en ont bien besoin, l'absence de charges patronales est un cadeau de plus aux entreprises, une diminution du coût, et donc de la valeur du travail, et une escroquerie de plus contre les finances de la Sécurité Sociale.

C'est un sujet complexe, difficile à expliquer dans les quelques phrase d'un "post" sur les réseaux sociaux, mais c'est un enjeu majeur.

Les communistes seront toujours là pour défendre l'augmentation du salaire BRUT. 


jeudi 16 juin 2022

Politique locale... pour sourire un peu

 Un hôpital en crise, un orage de grêle, le prix de l'essence, l'inflation... les vichyssoises et les vichyssois n'ont pas envie de rire. Heureusement, ils ont les comiques troupiers de la politique locale : le Maire de Vichy et son "opposante officielle", celle que La Montagne présente comme "la gauche à Vichy".

Le premier, petit soldat de Wauquiez, qui s'apprête à confier au privé des lignes ferroviaires régionales, déclare la main sur le cœur, devant les pompiers et le public nombreux venu les remercier, son admiration pour le service public.

La seconde, qui a obtenu moins de 5% aux élections législatives, explique, dans un discours très alambiqué, que sa méfiance envers Macron la conduit à voter pour une députée LRM (Ensemble).

Le drame, c'est que ce n'est ni une antiphrase, ni de l'ironie. C'est le discours habituel des politiciens professionnels et/ou anciens, qui sont capables de dire tout et n'importe quoi et qui ont une responsabilité dans l'abstention. 

Soyons un peu plus modestes

  Ces jours-ci, on entend beaucoup de critiques à l’encontre de la monarchie britannique. JLM est un des plus virulents. Que ce soit clair...