7 octobre
Les
journalistes de La Montagne n’ont pas de chance. Hier, ils ont dû partir trop
tôt ou arriver trop tard au "Sommet de l’élevage" ils n’ont vu ni
Fabien Roussel, ni André Chassaigne, ni Jean-Paul Dufrègne.
La Montagne
du 7 octobre nous le dit sur deux pleines pages : "la hausse du prix
du carburant inquiète les entreprises". Quant à vous, salariés,
agriculteurs, commerçants et artisans, vous êtes sans doute rassurés. Vous avez
bien raison. La hausse du prix du carburant ne vous concerne pas.
8 octobre
Nous nous
étonnions hier que La Montagne ne rende pas compte de la visite de Fabien Roussel au
"Sommet de l’élevage". Les journalistes nous ont répondu qu’ils
préparaient un article sur l’ensemble des visites des responsables politiques
pour l’édition du 8 octobre.
Et c’est
vrai qu’il fallait du temps pour préparer une telle charge contre la politique,
pour ridiculiser les responsables politiques : "la foire", "l’animal
politique", etc. Depuis 1958, les puissants, et la presse à leur service,
dénigrent la politique et les partis. Au mieux, c’est tomber dans le populisme
à la mode ; au pire, c’est réveiller le "tous pourris" des
fascistes des années 30.
Certes, il y
a pas mal de choses à corriger dans notre démocratie : le cumul des
mandats, le népotisme, l’impunité, etc. Mais cela ne justifie pas de mettre
tous les élus dans le même sac. Alexandre Varenne, qui était un élu local, qui
a été secrétaire de rédaction de l’Humanité, qui a soutenu le front populaire,
doit se retourner dans sa tombe quand il voit ce que son journal est devenu.
Les français
ont besoin de politique pour ne pas laisser aux multinationales, aux grandes entreprises
et aux médias qu’ils possèdent, le monopole du pouvoir.
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